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  • Aquitaine : tours de guet

  • La répartition de l’herbier de Zostera noltii Hornemann, 1832 sur les estrans de la pointe d’Arcay côté estuaire du Lay a été cartographiée les 8 et 26 novembre 2010 à partir de relevés à marée basse fait par dGPS Trimble (GéoExplorer GeoXT 2005) de précision submétrique. Cette carte est présentée dans la synthèse réalisée par Auby et al. (2010a, b) dans le volume des annexes (p. 141-145) à propos de la répartition des angiospermes des côtes françaises Manche-Atlantique dans les masses d’eau suivies dans le cadre de la DCE. L’herbier se présente sous la forme de quatre grandes entités disjointes réparties le long des estrans, rive droite, du chenal du Lay. Chaque entité est située à proximité d’un ancien crochon dunaire dont la succession depuis deux siècles caractérise la progression vers le Sud-Est de la pointe d’Arcay. De petites tâches éparses d’herbier sont notées dès le premier crochon dunaire jusqu’à l’îlot vaseux situé au centre du chenal au droit du lieu dit Les Caves. L’herbier est apparu dense à très dense. La présence de moulières intertidales à Mytilus edulis sur vase et de bancs de crépidules Crepidula fornicata en chaînes éparses drossées à la côte a été notée. Ni Zostera marina ni sa forme naine Zostera marina angustifolia n’ont été observées en 2010 sur le site et leur présence est jugée improbable. Cette cartographie sur estran des herbiers vient compléter les cartographies de végétation terrestre disponibles pour la Réserve de chasse et de faune sauvage de la pointe d’Arcay.

  • Un inventaire des bancs de maerl, algues rouges marines Corallinacées à thalles calcifiés arbusculaires et non fixés, est réalisé dans les Pertuis Charentais grâce à la compilation de données historiques et de nouvelles observations sur la période 2006-2012. L’emprise géographique de l’inventaire englobe les Pertuis Breton, d’Antioche et de Maumusson, s’étend de l’estuaire du Lay au Nord à la baie de Marennes-Oléron au Sud et inclut les pourtours des îles de Ré, d’Oléron et d’Aix. Sont contributrices à cet inventaire, les prospections DCE 2006, les contrôles de surveillance DCE 2007 à 2012 sous l’égide d’Ifremer et des Agences de l’Eau Loire-Bretagne et Adour-Garonne, les prospections réalisées pour le Port Atlantique La Rochelle sur le site de dépôts de dragage du Lavardin de 2007 à 2012, les prospections 2007 FONSOLE d’Ifremer et les prospections d’Ifremer et du laboratoire LIENSs en vue de cartographier les stocks de crépidules en mer des Pertuis Charentais. S’ajoutent des prospections spécifiques réalisées en 2011 à bord du navire Estran par benne sur les fonds sédimentaires infralittoraux du Pertuis Breton et par cadrat en zone intertidale en 2012 sur les pourtours des îles de Ré, d’Oléron et le long des falaises d’Aytré. Le positionnement des stations de vérité terrain ont eu lieu par relevés GPS ou dGPS. Repéré initialement par des prélèvements à la benne en octobre 2009 lors de la validation de prospections sonar pour individualiser les stocks de crépidules, un banc de maerl vif est cartographié en juillet 2011 en rade de Saint-Martin dans le Pertuis Breton. Sa superficie est estimée à plus de 2 km². Des prospections pedibus jambi réalisées à la pointe du Grouin et à Saint-Martin de Ré ont permis de confirmer la présence de maerl vif épars sur le bas des estrans. Cela suggère un éparpillement des thalles de maerl vif sur plusieurs dizaines de km² autour du banc principal de Saint-Martin. Est aussi confirmé l’unique relevé algologique de Phymatolithon calcareum fait au début du XXème siècle à Saint-Martin de Ré par Dollfus, probablement déjà en bas d’estran comme observé en 2012 à proximité de la balise du Couronneau. De très nombreux thalles de maerl mort en voie de diagénèse ont aussi été observés dans l’Est et le Sud-Est des Pertuis Breton et d’Antioche suggérant des apports par transports passifs issus de bancs vivants situés plus à l’Ouest, y compris dans le Pertuis d’Antioche. La présence de maerl vif sur le bas des estrans est en effet connue très ponctuellement dans l’Ouest des îles d’Oléron (Pointe de Chassiron) et de Ré (Phare des Baleines) via des relevés algologiques et faunistiques récents. Sur le plan biogéographique, le banc de maerl du Pertuis Breton est le plus oriental et le plus méridional de ceux connus dans le Golfe de Gascogne. Les bancs de maerl connus les plus proches sont respectivement situés à Noirmoutier (baie de Bourgneuf) et en Galice (Espagne). Ces observations complètent l’atlas cartographique des populations de maerl en Europe édité sous l’égide de la convention OSPAR. Elles apportent une base de connaissances pour les futures actions de conservation à définir localement dans le contexte Natura 2000 en mer du Parc Naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et des Pertuis charentais.

  • La distribution géographique des principaux gisements de mollusques comestibles des côtes de la Charente-Inférieure et du sud Vendée a été dressée en 1904 et 1907 par J. Guérin nommé aussi Guérin-Ganivet, préparateur au Muséum d’Histoire naturelles de Paris. L’iconographie est présentée sous forme de cartes dressées par A. Vaset (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907). La carte de 1904 préalablement numérisée sur un support présent à la Médiathèque de La Rochelle a été digitalisée gisements par gisements afin d’extraire l’information spécifique. L’inventaire porte sur les gisements naturels et les structures d’élevage sur estrans (viviers, parcs, bouchots) ou à terre (claires) pour les espèces comestibles de l’époque. Sont répertoriées les gisements naturels disparus ou actifs, les viviers et claires d’engraissement et de verdissage de l’huître plate indigène Ostrea edulis Linné, 1758, les gisements naturels anciens ou récents, les viviers et claires pour l’huître introduite portugaise Crassostrea angulata Lamarck reconnue aujourd’hui comme étant similaire à l’huître creuse japonaise Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) ; les moulières naturelles et bouchots à Mytilus edulis Linné, 1758 ainsi que les principaux gisements naturels du pétoncle Mimachlamys varia (Linné, 1758), de la palourde européenne Venerupis decussata (Linné, 1758), de la coque commune Cerastoderma edule (Linné, 1758) et de deux espèces de couteaux Ensis ensis (Linné, 1758) et Solen marginatus Pulteney, 1799. La reprise des informations des deux textes publiés (Guérin, 1904 ; Guérin-Ganivet, 1907) apporte des compléments sur la localisation de gisements naturels d’anomie Anomia ephippium Linné, 1758, de la lutraire Lutraria oblonga (Gmelin, 1791) et de la coquille St-Jacques Pecten maximus (Linné, 1758).

  • La distribution géographique des principaux gisements du pétoncle Chlamys varia L. aujourd’hui nommé Mimachlamys varia (Linné, 1758) a été dressée en 1951 par Letaconnoux & Audouin (1956) pour la région de La Rochelle englobant les Pertuis Breton et d’Antioche. L’inventaire porte sur les principaux gisements naturels de pétoncle du Pertuis Breton, du Pertuis d’Antioche jusqu’au Pertuis de Maumusson puis détaille les structures d’âge de deux populations issues du banc du Bûcheron et du banc de la Flotte dans le Pertuis Breton. L’analyse des conditions thermiques et salines en 1951-1952 permet aux auteurs de préciser le régime hydrologique propre aux bancs de pétoncle : marin (30 à 35 de salinité) et non perturbé par l’influence des eaux peu salées issues des panache fluviaux de la Sèvre et de la Charente, zone peu profonde au-dessus de l’isobathe des -15 m jusqu’à l’infralittoral exondable. Sont localisés treize bancs de pétoncle dont cinq dans le Pertuis Breton (en particulier les bancs du Bûcheron et de La Flotte qui sont les plus étendus), sept dans le Pertuis d’Antioche (situé le long des côtes de La Rochelle et d’Angoulin et à proximité de l’île d’Aix) et un au cœur du bassin de Marennes-Oléron (à proximité du banc de Lamouroux). La toponymie des gisements de pétoncle est issue des cartes IGN actuelles sauf pour les bancs du Bûcheron et de la Flotte clairement identifiés par Letaconnoux & Audouin (1956).

  • Les accès des plages de l'île de Ré et de l'île d'Oléron sont issus de levés GPS réalisés entre janvier et octobre 2009. En plus de leur localisation, ils permettent d'avoir, par exemple, l'existence ou non d'un parking, la longueur et la largeur d'accès, son accessibilité...

  • Un faciès d’épifaune formé de l’hydraire Ectopleura dumortieri (van Beneden, 1844) associé au bryozoaire Electra pilosa (Linné, 1757) à fort développement estival a été cartographié sur les fonds de pêche de l’Ouest d’Oléron ainsi que le long des côtes d’Aquitaine entre Montalivet et Lacanau (Lagardère & Tardy, 1980). Ce faciès est qualifié de mousse (E. dumortieri) et poil de chien (E. pilosa) par les pêcheurs. Le faciès à Ectopleura dumortieri se développe sur des fonds côtier de 10 à 30 m ainsi que sur des fonds du large à Ditrupa arietina par 60-65 m. L’évolution saisonnière du développement estival d’Electra pilosa est très marquée sur les fonds côtiers et se termine à l’automne par des échouages à la côte de touffes de bryozoaires mêlées d’hydraires. Ce faciès est très riche en épibiontes et épifaune sessile et vagile. Les méthodes d’échantillonnage sont diverses et vont de prélèvements à la benne ou la drague (Lagardère, 1971) ou bien encore le chalut ou microchalut. Les données inventoriées reprennent les observations de travaux antérieurs (Lagardère, 1971) et nouvelles réalisées de 1975 à 1978. La répartition géographique de ce faciès ainsi que les différences de composition spécifique entre le Nord et le Sud de l’estuaire de la Gironde se superposent aux conditions de dépôts et transit d’éléments fins issus des eaux turbides de l’estuaire.

  • Aquitaine : Centres de secours

  • Retombées atmosphériques nettes et totales en g/km²/an de PCB153, plomb, lindane, mercure, cadmium dans les sous-régions marines Manche-mer du Nord, Méditerranée occidentale, mers Celtiques et golfe de Gascogne. Cette donnée a été collectée sur le site web du programme EMEP dans le cadre de la "phase initiale" de la DCSMM. Référént expert AAMP : Aurélie Blanck.

  • Aquitaine : groupements